Le Samedi passé, j’avais décidé de passer ma soirée à Bagira. Je voulais découvrir « Sombrero », une buvette en vogue et tant vantée par les jeunes de Bukavu. Bagira est la troisième commune de Bukavu. Très peu d’activités commerciales et administratives s’y déroulent. Pas d’université, pas de grand marché, pas de bibliothèques. Un seul cybercafé fonctionne pour des milliers d’habitants. Bagira est surnommé «commune dortoir». Ses habitants n’y retournent que pour dormir, après avoir passé pendant la journée toutes leurs activités dans la commune d’Ibanda et de Kadutu.
Certains de ceux qui avaient raté ce bus, choisissent de faire le pied sur ce tronçon de plus de 6 km. D’autres comme moi, décident d’attendre le prochain. « Il faut avoir mangé et réunir suffisamment d’effort pour se trouver une place dans les bus ici, surtout les samedis ! », me lance Dunia, un nouvel « attentiste » qui s’est joint à moi.
J’ai tout de suite pensé à Kigali où je vois des gens faire des files pour entrer dans les bus. A Bukavu, les gens sont loin de s’organiser dans ce secteur. Et l’Etat, au travers les instances chargées d’assurer l’ordre dans les transports en commun, lâche du lest…
Impatient d’attendre un autre bus qui ne venait toujours pas, et déçu par cette épreuve de musculature qui m’attendait, j’ai résolu de retourner chez moi. Et depuis, je n’ai jamais plus visité « Sombrero » !
Impatient d’attendre un autre bus qui ne venait toujours pas, et déçu par cette épreuve de musculature qui m’attendait, j’ai résolu de retourner chez moi. Et depuis, je n’ai jamais plus visité « Sombrero » !
Je me rappelle ce calvaire pour aller rendre visite aux amis et familiers résidents à Bagdad.On ne leur rendait plus visite à moins d'avoir un véhicule privé.
RépondreSupprimerça m'étonne que le phénomène persiste toujours et cela pendant plusieurs années.Dommage que le Congo refuse de changer malgré les exemples qui l'entourent.
C'est sans commentaire
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